lundi 21 septembre 2009

Le trafic maritime dans l’archipel

Le côtoiement des ferries et autres bateaux de commerce est permanent dans l’archipel.





Picasa
Plein écran

Nota : il n’y a quasiment plus de bateaux de pêche : la mer Baltique peu salée, est moins par nature moins poissonneuse, et semble l’être encore moins depuis quelques dizaines d’années…
Ces bateaux ont tous priorité, quelque soit leur taille et bien qu’ils soient motorisés. A vous de vous ranger dès que vous en apercevez un sinon vous serez rappelés à l’ordre sans discrétion par un coup de trompe rageur !
Alors il est important de comprendre comment ils naviguent.
Durant l’été près de trois cents énormes bateaux de croisière font escale à (ou partent de) Stockholm : leur volume leur impose de passer par un unique (et large) chenal d’accès. Il suffit de le repérer et de l’éviter ou d’être encore plus attentifs lorsqu’on l’emprunte. Quelques images vous montrent qu’il peut être inconfortable de se retrouver avec votre tout petit bateau (Eh ! oui, dans ce cas, même notre bateau est tout petit) un peu trop près…
D’autres bateaux, plus ou moins grands, et en nombre très importants en saison permettent aux touristes de visiter Stockholm ou certaines des îles de l’archipel. Certains naviguent depuis cent ans et fonctionnent à la vapeur !
D’autres assurent un service régulier, l’été ou tout au long de l’année, entre les îles. Ils sont les bus de la mer, et pour un prix à peine plus élevé que le bus vous emmènent à destination. Le principe est simple : un embarcadère avec le nom de la localité est construit, avec un abri et un horaire ; il est équipé d’un mât sur lequel est fixée une assiette en métal qui, en position de repos, est horizontale. Il suffit au candidat-passager de tirer sur un câble pour mettre en position verticale l’assiette métallique, et lorsque le bus de la mer la verra, il viendra s’amarrer pour permettre au passager de monter à bord. Evidemment, pour vous à bord de votre voilier, cela signifie que même si vous avez évalué que la direction d’un de ces bus ne présentait pas de danger pour vous, il peut virer de 90° lorsqu’il aura vu que personne ne demandait l’arrêt sur l’île à proximité et… devenir dangereux sans prévenir ! Et ces arrêts parsèment abondamment l’archipel, à tel point qu’une île qui vous semble parfaitement inhabitée peut en posséder un. On peut aussi les bateaux de soutien, plutôt imprévisibles : Phares et Balises ou éboueurs sur les îles !
Il y a aussi les bacs, qui font partie du réseau routier de la Suède, et qui sont donc gratuits, fréquents et pour certains fonctionnent 24h/24. En effet, selon la configuration du terrain et la fréquentation des navires, il peut sembler plus adapté de relier une île à une autre ou au continent via un bac plutôt qu’un pont. La distance parcourue peut varier de quelques mètres à quelques centaines de mètres. Lorsque leur fréquence est très importante (à Vaxholm par exemple), il peut se révéler inconfortable de traverser leur parcours…
Et puis, il y a les navires de commerce. A Hallstavik , par exemple, est implantée une usine de fabrication de papier. C’est en moyenne 4 ou 5 bateaux par semaine qui viennent chercher une cargaison de papier, et quelques bateaux qui apportent le bois, le pétrole…
Il y a enfin « quelques » navires de plaisance, dont certains louvoient…
Bref, cet environnement, sans doute moins impressionnant que la traversée de la Manche à Calais est définitivement à prendre en compte !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire