mercredi 16 septembre 2009

Les animaux de l’archipel

La mer Baltique est peu habitée : pour moi qui aime ramasser les coquillages, ce fût un été sans ! Les poissons sont peu abondants, et les phoques très nombreux il y a quelques centaines d’années ne s’aperçoivent que de loin et rarement. La Baltique est trop peu salée pour accueillir les grands animaux comme les dauphins.









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La surface de la mer est nettement plus animée : l’eau étant pratiquement douce, on y trouve aussi bien des oiseaux de mer (cormorans, goélands, mouettes) que des oiseaux d’eau douce (oies, canards, eiders, cygnes, hérons…). Leur coexistence est même surprenante dans un premier temps !
Les Cormorans sont un peu regardés de travers par les Suédois. Ils ont pour pratique de coloniser une île en la sur peuplant au point que leurs déjections tuent toute vie…
Et l’archipel regorge d’animaux terrestres de toutes sortes.
Les moins agréables : les tiques et les moustiques, particulièrement présents. Nous nous sommes équipés d’essence anti-tiques à vaporiser sur les vêtements et les chaussures (à base de patchouli, je ne vous dis pas !) et de lotion anti-moustiques à vaporiser sur les portions de peau nue (sans odeur perceptible par l’être humain, heureusement !).
Il y a aussi deux espèces de serpents très courants, dont le huggorm une sorte de vipère dont la morsure sans être mortelle peut rendre bien malade. Il y a des fournis, et des fourmilières impressionnantes.
Il y a aussi des renards (j’en ai vu un magnifique), des écureuils, des martes. Et surtout, il y a des cerfs, des daims et des chevreuils, que nous avons vus régulièrement tout au long de l’été, et des sangliers.
Bien sûr, ce que nous voulions voir en liberté, c’était un élan… Les Suédois affirment qu’il y en a tant qu’il faut les chasser, et plus de 100 000 permis de chasse de ce gibier sont accordés chaque année. Il paraît qu’ils apparaissent à la lisière des bois et des près au petit matin et à la tombée de la nuit, qu’ils sont énormes et déboulent à toute vitesse dans la forêt… Il paraît que chaque année des collisions se produisent avec des véhicules et que la masse de ces animaux implique des conséquences graves. Il paraît que ces animaux nagent très bien, et qu’ils passent d’une île à l’autre. Il paraît, il paraît, mais nous n’avons rien vu : s’agirait-il d’une légende ?
Nous sommes donc dans l’obligation de revenir l’an prochain pour poursuivre notre investigation !

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